Préambule

L’analyse approfondie de la situation des enfants dans la communauté mais surtout en milieu rural nous montre un tableau sombre et alarmant de ces derniers présentés comme  » exclus  » et « privés » d’un environnement qui les protège de la violence, de la maltraitance et de l’exploitation.

Cette situation interpelle toutes les personnes de bonne volonté à entreprendre des actions salvatrices soient entreprises dans le but de porter assistance à ceux qui n’ont aucun espoir de manger à leur faim, ni d’emprunter un jour le chemin de l’école. Cette réalité est vérifiable dans la quasi-totalité des provinces du Burkina Faso.

Une autre préoccupation non moins importante est la situation désolante de la jeunesse dans toute l’étendue du pays. Les fléaux dévastateurs qui déciment les jeunes sont nombreux :

Les drogues licites et illicites : les jeunes se livrent aujourd’hui à une consommation exagérée de l’alcool, de la cigarette et de la drogue.
Les cinémas et les télévisions incontrôlés : Les vidéoclubs et les télévisions, surtout étrangères font des ravages inimaginables parmi les jeunes.
Les mauvais usages des technologies de l’information (TIC) déconnectent les jeunes de la réalité et les expédient dans un monde imaginaires avec ses corollaires de malheurs.
Les perversions et les déviances de tout genre emportent nos jeunes ne laissant aucun espoir de les ramener sur la voie de l’intégrité physique, morale et spirituelle.
Les réseaux sociaux, l’amitié en ligne et la pornographie conduisent la jeunesse dans gouffre destructeur dont la semble hors de portée des parents et de la société qui ne peuvent et assister passivement à la manœuvre d’un rouleau compresseur qui n’épargne rien sur son passage.

Tous ces constats ne peuvent laisser personne indifférente. Voilà les raisons qui ont motivé la création de cette fondation dont le but est d’instruire et d’impacter positivement la jeunesse pour un réveil de conscience avant qu’il ne soit trop tard. Ces enfants marginalisés qui n’ont pas demandé à venir dans le monde ont les mêmes droits que ceux qui mangent à leur faim et qui jouissent de l’éducation, la santé et de la formation.

Il est donc urgent plus que jamais d’agir pour ces millions d’enfants qui risquent d’être laissés pour compte.